Chez l’enfant, à partir de 6 ans, et ce jusqu’à la fin de la croissance, en présence d’agénésies dentaires multiples liées aux dysplasies ectodermiques ou à d’autres maladies rares, la pose de 2 (voire 4) implants uniquement dans la région antérieure mandibulaire permet de stabiliser une prothèse implantoportée.

Les bénéfices fonctionnels, esthétiques et psychologiques, considérables par rapport aux méthodes prothétiques traditionnelles, doivent toutefois être mis en balance avec l’existence de possibles complications, particulièrement dans certains cas d’édentation partielle, telles que la nécessité de changer les piliers, ou la possibilité d’avoir à retirer les implants à une date ultérieure.

La prothèse implantoportée est le seul traitement alternatif pour remplacer les dents absentes après échec ou intolérance de la prothèse amovible conventionnelle.

En conclusion, le SA est jugé suffisant pour 18 actes :

- ASA importante (II), car gravité de la pathologie (handicap fonctionnel et social, qualité de vie,

malnutrition), et absence d’alternative pour 13 actes.

- ASA sans objet pour 5 actes (ablation, dégagement, révision).

Avis défavorable pour les 3 actes concernant les prothèses à châssis métallique qui ne sont proposées qu’en fin de croissance.

 

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